BMA

BMA n’a aligné que deux équipages lors de l’Omloop van Vlaanderen, septième manche du Kroon-Oil Belgian Rally Championship. Pieter-Jan Michiel Cracco et Jasper Vermeulen (Hyundai i20 N Rally2) ont terminé à la cinquième place. Dans les chiffres, le Néerlandophone espérait davantage, mais dans le cadre de son apprentissage de la Hyundai, il a effectué un grand pas en avant. Charles Munster et Loris Pascaud (Opel Corsa Rally4) ont manqué de confiance lors de la majeure partie de l’épreuve, fruit de changements permanents sur le front météorologique, le tout sur un parcours au grip très faible. Munster n’en a pas moins terminé deuxième de la Stellantis Motorsport Rally Cup Belux, mais aussi troisième en Junior BRC. Grégoire Munster et Louis Louka (Hyundai i20 N Rally2) manquaient à l’appel à Roulers, s’envolant à la fin du week-end vers la Grèce.

Deux semaines après l’Ypres Rally, c’est à Roulers que l’Omloop van Vlaanderen a été organisé. Les deux épreuves sont géographiquement situées à… 24 kilomètres l’une de l’autre, et pourtant, elles sont bien différentes. Lors de l’Omloop, il est bien connu que les routes empruntées ne présentent pas les meilleures conditions d’adhérence. Si les conditions météorologiques s’en mêlent, et qu’elles gênent la majorité des pilotes, la situation devient encore plus délicate. Ce qui était le cas de Pieter-Jan Michiel Cracco, qui troquait quelques minutes seulement avant le départ ses pneus slicks contre des enveloppes à rainures. “De quoi assurer une mise à feu difficile. Il n’y avait pas de grip, et la voiture ne faisait pas ce que je lui demandais. J’ai failli me louper à une reprise, mais j’ai heureusement pu me sauver. Lors de la dernière spéciale vendredi soir, le pare-brise s’est embué, et la visibilité frisait la nullité. En fait, après les cinq premières spéciales, notre rallye était déjà plié. L’écart avec le quatrième était important, tout comme celui me séparant du sixième. Nous avons dès lors entamé l’étape de samedi en essayant des choses, sans regarder le classement. Nous avons testé avec succès quelques réglages, ce qui nous a permis, lors de la deuxième boucle, de signer une fois le deuxième meilleur temps, et une fois le troisième meilleur chrono. La Hyundai est une voiture fantastique, mais elle est tellement compétitive qu’elle en devient complexe. Elle est très sensible aux modifications du set-up qu’il est parfois difficile de comprendre pourquoi elle se comporte moins bien. Il faudrait en fait être en mesure de calculer chaque courbe de manière mathématique. Mais au bout de ce rallye, je suis satisfait de ma cinquième place. Tout ce que j’ai acquis ici, je tenterai d’en tirer profit lors de l’East Belgian Rally’’, commente Pieter-Jan Michiel Cracco.

Une semaine après le Terre de Lozère, Charles Munster devait effectuer le switch de la terre à l’asphalte. Les premières pluies depuis plusieurs semaines ont constamment modifié le grip. “Cette pluie n’était pas bonne pour la confiance. Les spéciales en devenaient plus délicates, offrant peu de grip, avec pour conséquence que j’étais en manque de confiance au volant. Les conditions difficiles ont eu pour conséquence que nous étions en permanence à la recherche de solutions. En fait, on a passé toute l’épreuve à ça. Rester calme, effectuer ma propre course, et ne pas me prendre la tête avec les circonstances. Pas vraiment amusant, mais cela fait aussi partie du processus d’apprentissage auquel je tends. La recherche d’un meilleur set-up a porté ses fruits. En fin d’épreuve, cela allait mieux, et si on analyse objectivement le résultat, c’était en fait un bon rallye. J’ai terminé deuxième de la Stellantis Rally Cup Belux, et troisième en Junior BRC, ce qui me permet d’engranger des points dans les deux compétitions et progresser au classement.’’

Grégoire Munster et Louis Louka prendront part au Rallye de Grèce en fin de semaine. Après le Monte-Carlo, le Rallye de Croatie et le Ypres Rally Belgium, il s’agira de leur quatrième apparition en WRC cette saison.